Les étapes clés de la fabrication d’une prothèse dentaire : quel processus ?

Les étapes clés de la fabrication d’une prothèse dentaire : quel processus ?

Les étapes clés de la fabrication d'une prothèse dentaire : quel processus ?

La fabrication d’une prothèse dentaire est ponctuée par différentes étapes. Chacune de ces étapes de fabrication présente différentes contraintes techniques qui peuvent potentiellement être récurrentes. techniques sont souvent source de difficultés pour le prothésiste dentaire dans l’exercice de son métier. L’enjeu pour les professionnels du métier est donc de trouver des solutions constructives. Le numérique est l’une d’entre elles : découvrez pourquoi dans cet article.

Les étapes clés de la fabrication d’une prothèse

  • 1. Prise d'empreinte
    De nombreuses étapes sont nécessaires à la production d’une prothèse. La première d’entre elles est la prise d’empreinte. Elle est réalisée par le dentiste au moyen d’une pâte (l’alginate) insérée dans la bouche du patient et dans laquelle il doit mordre. Le moulage en cire réalisé sur la base de cette empreinte dentaire sera ensuite remodelé, après avoir été testé par le patient. Le prothésiste fabriquera la prothèse définitive sur la base du moulage réajusté
  • 2. Moulage des prothèses dans du plâtre
    Vient ensuite le moulage des prothèses en cire dans du plâtre. Cette étape consiste à remplir de plâtre le moulage en cire. Après le séchage de ce modèle en plâtre, le prothésiste passe à la préparation de la gencive. Cela consiste à détourer les dents et sculpter l’ensemble de façon minutieuse afin de prévenir de toute blessure lors de la pose de la prothèse définitive.
  • 3. Passage au four
    A la suite de cette phase de préparation, le prothésiste injecte le métal dans le moule en plâtre et le passe au four pour fabriquer la prothèse. Pour la prothèse amovible, deux familles de métaux sont utilisées : les alliages chrome-cobalt (Stellite) et le titane (pour ses propriétés biocompatibles).
  • 4. Finitions
    Une fois le moule refroidi, la prothèse est extraite puis grattée : une opération qui consiste à éliminer les aspérités résiduelles autour de la pièce. Elle est ensuite examinée afin de détecter tout défaut et passée au polissage. Les parties lisses sont finies à l’aide de fraises et le modèle nettoyé est livré au cabinet dentaire pour essayage avant montage des dents.

Fabrication d’une prothèse dentaire : à quoi faire attention ?

Sur l’ensemble des étapes de fabrication d’une prothèse dentaire, on peut identifier une série de contraintes. Celles-ci peuvent représenter des freins en termes de gain de productivité voire des points bloquants pour le développement d’un laboratoire de prothèse dentaire.

Parmi ces éléments, on peut citer en premier lieu la disponibilité de la matière première. En effet les matériaux utilisés pour la fabrication d’une prothèse sont assez variés : l’alginate, la cire, le plâtre ou encore les alliages. Et nécessite donc, en deuxième lieu une gestion des stocks importante de tous ces matériaux. Ces deux points représentent une contrainte régulière pour le prothésiste.

Lors de l’étape du passage au four, la maintenance des cylindres de coulées et plus globalement le maintien en condition opérationnelle de l’appareil de chauffe (risques de pannes et donc de disponibilité de matériels) nécessite une veille active afin de pouvoir maintenir une cadence de production. La panne d’un four induit une rupture temporaire de cette production et donc potentiellement une insatisfaction de la patientèle du dentiste partenaire.

Puis, il y a la partie logistique. En effet, toute la production est livrée aux clients par le biais de différents transporteurs (coursiers, fret ferroviaire, routier ou aérien). Tout retard dans la livraison des éléments de la production induit des conséquences sur l’organisation des flux établis avec les clients dentistes.

De même, on ne peut aborder le sujet des contraintes sans mentionner celui sur la répétabilité des opérations.  En effet, lorsque l’on déroule l’ensemble du processus de fabrication, on peut quelques fois constater des défauts voire même une nécessité de revenir sur le produit final en cas d’apport de précisions techniques ; il est obligatoire, dans ces cas, de recommencer l’ensemble de la procédure. Il n’y a pas, ici, la possibilité d’effectuer une répétabilité qui puisse permettre de corriger un aspect de l’élément ou reproduire plusieurs fois si besoin cet élément. 

Enfin, on peut aussi aborder un point très important qui est la difficulté du temps. En effet, l’emploi du temps d’un prothésiste est souvent très dense. Ceci est essentiellement dû au cumul d’activités chronophages citées précédemment. Le prothésiste serait donc idéalement à l’affût d’un process qui allierait cadence et qualité de fabrication. En somme, disposer d’une constance de fabrication pour se dégager du temps et satisfaire son bien-être personnel.

L’impression 3D métallique : techniquement utilisable pour tous types de pièces métalliques

Aujourd’hui, beaucoup de professionnels proposant la fabrication d’éléments de prothèses dentaires présents sur le marché sont en capacité d’apporter une solution à bon nombre des problématiques posées dans le processus de fabrication.

Il s’agit surtout de trouver une réponse globale à ces difficultés. L’idée serait de trouver un procédé qui puisse raccourcir l’ensemble de ce processus. Dans l’absolu, regrouper sur une même chaîne de production toute la fabrication d’une prothèse dentaire. Pour cela, la technologie innovante de l’impression 3D métal est la solution la plus adaptée. Dans ce domaine, il existe plusieurs procédés mais la technologie de l’impression additive au laser est la plus aboutie. En effet, elle est aujourd’hui bien maîtrisée par les entreprises expertes et permet de rassembler l’ensemble des étapes de fabrication des prothèses dentaires au sein d’un même pôle.

A ce titre, le numérique apporte toutes les réponses aux différents écueils présentés en amont. Que ce soit pour les problématiques de logistiques, de maintenance ou de répétabilité de production, le numérique permet de réduire le nombre de matériaux utiles (productions d’éléments en Cobalt-Chrome ou Titane) et le temps de fabrication. De la réception du fichier numérique de l’élément à produire jusqu’à sa livraison, on ne compte que 24h. Ces fichiers numériques sauvegardés permettent un historique de chaque client ainsi que la possibilité de dupliquer un élément déjà produit lorsque cela est nécessaire : il s’agit de la répétabilité de l’opération à l’infini.

La technologie de l’impression additive au laser donne entière satisfaction aux prothésistes qui ont adopté pour la sous-traitance de la production de leurs éléments à une entreprise du numérique. C’est une véritable révolution pour eux car il s’agit d’un gain de temps et de productivité. En cela, ils disposent d’un produit de qualité, doté d’une finition d’une très grande précision, avec des éléments livrés et prêts à l’emploi immédiatement qui garantiront la satisfaction client. Enfin, il se créé une base de données numériques de ses éléments à produire qu’il pourra réutiliser autant que de besoin.

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